Si pour vous les schistes évoquent les vins merveilleux et des paysages magiques, qui abondent en Languedoc-Roussillon, pour les compagnies pétrolières, les schistes sont des roches qui recèlent du gaz à extraire en fracturant le sous-sol.
A l’heure où le cours du baril de pétrole flambe, on comprend vite que ces «ressources» sont plus alléchantes que jamais. Il se trouve que le Languedoc et l’Ardèche sont en tête des zones à explorer.
Pour comprendre pourquoi c’est une idée fatale - et non une position bio-écolo ascendance Larzac - il suffit de voir ce que cela donne aux USA en regardant le film gasland et d’aller regarder du côté du Québec, où l’exploitation a commencée le long du Saint-Laurent.
La prise de conscience en France est plus récente (en tout cas la mienne), mais la mobilisation s’organise. L’université de Montpellier a déjà travaillé sur le sujet et pointe les dangers réels et irrémédiables, particulièrement ici en Languedoc, en raison de la nature du sous-sol : leur synthèse à consulter
Au niveau national, aujourd’hui, l’Etat a suspendu «l’exploration le temps d’un rapport» la partie est loin d'être gagnée : voir ces deux articles sur le blog science de Libération : travaux suspendus & polémiques et rétropédalages.
Pour agir, la pétition gaz de schiste non merci ! est en ligne, les réunions d’information s’organisent autour du documentaire gasland de Josh Fox.
On ne peut pas dire «on ne savait pas», quand on voit les conséquences de cette exploitations aux USA depuis des années.