CESTDIVIN

L'Expo en  enjeux et  chiffres

Mieux qu’une coupe du Monde de foot, ou des jeux olympiques, une exposition universelle pour focaliser l’attention et les énergies du grand publis. Pas de compétition, en tout cas pas de records à battre ni de classement, même si la concurrence sur l’architecture des pavillons et leur contenu est une vitrine de puissance, de technologie et de savoir-faire « à vendre », je n’en doute pas.

Autour du thème « nourrir la planète », il y a bien des choses à raconter, de bonnes et des mauvaises. 7,7 milliards de terriens, 30% en situation de malnutrition, soit 850 millions. Et en perspective, 9,7 milliards à nourrir.

D’où la question – fil rouge - de l’exposition universelle, « comment assurer à toute l’humanité une alimentation suffisante, de qualité saine et durable ? »

Quelques 80 pays y seront pour proposer leur vision de la question et 9 pavillons thématiques. 13 organisations de la société civile, 3 organisations internationales, de grandes entreprises y sont aussi , en tant que sponsor, dont Mac Donald et Coca-cola.

L’exposition ne fait pas l’accord universel, en Italie, sur les retards des travaux, comme à l’extérieur, avec des manifestations « anti » sur les coûts.

Car la solution se trouve partout, des producteurs aux consommateurs.

Pavillon France

Pour la France, un pavillon de 1100M2, en bois de France comté, démontable, et remontable, tout en courbe. Dedans, le programme présenté au salon de l’agriculture parle d’agroécologie, de lutte contre le gaspillage alimentaire, d’éducation au goût, d’artisans producteurs, un café des chefs, où cuisinent les chefs Bocuse d’Or..

L’Italie compte montrer les richesses de ses régions, slow food, et Eataly qui assure la restauration. L’expo attend 20 millions de visiteurs !

En pratique

Avec une entrée entre 27 et 39 euros,mieux vaut bien préparer sa visite pour en profiter, avec la foule annoncée.

http://www.academie-agriculture.fr/sites/default/files/agenda/2015expositionuniverselledemilan.pdf

http://www.expo2015.fr, tout les jours du 1° mai au 31 octobre, 9H, 19 mardi, puis _ 23H, mercredi – dimanche.

Ce premier festival Méditerranée À Déguster, de la première bouchée à la dernière miette ! 27, 28 , 29 mars, trois jours pleins comme une huître de propositions alléchantes, démonstrations de chef, conférences santé, et cuisine griffée à déguster.

J’ai donc joué le jeu, ignoré vent et soleil dans le « cocon » de l’Aréna. Comme une plante dans une serre hollandaise, j’ai vécu dans en lumière 100% artificielle mais joliment encadrée d’épatantes compositions de légumes qui ponctuaient les stands dans l’ambiance bleu et noir. Pas trop de monde et un circulation entre les allées très fluide, une ambiance sonore discrète , c’est franchement plus calme que le salon de l’Agriculture.. et c’est tant mieux !

3 jours et 10 moments :

-La conférence du chef libanais Maroun Chédid, avec un powerpoint impeccablement préparé, alternant images de son pays et de ses produits, et récits de son lien à son terroir, hommage à sa mère, et découverte de la cuisine libanaise.

-La réunion débat des femmes chefs présentes sur la manifestation : Dina Nicolaou, Fatéma Hall, Sevim Gokyildiz, un échange généreux, engagé et vivant « L’amour c’est l’ingrédient le plus important… partout dans le monde », résume Dina Nicolaou, et complété par Fatema Hall « la Méditerranée c’est la cuisine du lien, dans la famille, entre les communautés »

-la passionnante conférence de Martine Padilla, économiste, sur la diète méditerranéenne en péril sur ses terres d’origines. Disparition illustrées par d’inquiétant chiffres (les méditerranéenS pratiquant la diète méditerranéenne sont en constate diminution depuis des décennies, l’obésité et surpoids, en augmentation) et ses conséquence graves sur l’économie, l’agriculture et les paysages alors que le monde s’entiche de ce régime, et que la Chine et l’Australie plantent vigne et oliviers..

-la conférence du chef 3 étoiles Enrico Crippa, Piazza Duomo Alba, clairvoyant, plein d’humour, parfois cinglant, à l’écoute de ses clients et de ses produits, qui donne une folle envie d’aller gouter

-la conférence de Nadia Sammut et Lionel Giraud, sur la cuisine pour tous, liébérée d’allergène, l’enthousiasme contagieux de Nadia et le l’ouverture d’esprit du chef qui, sensibilisé par un question de santé de ses enfants, s’est mis à regardé de près ce qui se cache derrière les étiquettes, et qui tente dede prendre tout ça en compte… exemple à suivre .

-la masterclass des chefs Pourcel à 4 mains, mais qui procure toujours le même sentiment de reconnaissance de créer avec nos produits d’ici et l’accent d’ici, même si il y a eu des flottements avec des commentateurs un peu perdus…

et parce que les nourritures ne sont pas qu’intellectuelles,

-les petites bouchées mitonnées par les chefs du Club Chef d’Oc, qui méritaient l’attente (comme sur leur manifestations)

-le bar à vin AOC Languedoc, avec une équipe souriante et pédagogue, et le bar à huîtres judicieusement placé en face

-des exposants disponibles, avec des produits de qualité, qui proposaient, pour certains, se déguster sur place (alternative bienvenue à la formule « bouchées », qui ne fonctionnait pas toute la journée, et qui s’est trouvée à court de produits) mais peu de chefs en goguette dans les allées;

Une première est toujours une aventure, un risque, un pari. La fortune sourira-t-elle à l’audacieuse équipe du MAD ? Il se trouve justement que c’est la saison des manifestations et des festivals, je vais donc continuer mes expériences.

Manger des fruits en fin d’hiver, une lassitude s’installe, pourtant ce n’est pas si compliqué ! Puisez dans :

les fruits d’ici :

Des pommes et des poires, si délicieuses à cuisiner, en compotes, tartes, crumbles et gâteaux moelleux, charlottes et beignets, et à cuisiner en salé avec du boudin, un rôti de porc, autour d’une pintade ou d’un canard

Mais aussi.. les kiwis, frais et ultra vitaminés, nature, en jus ou en petits dés en salade

Mais aussi, les fruits d’hiver du Sud, les kakis et les arbouses, éclatants de couleurs et de vitamines en hivers,

Mais aussi, les clémentines de Corses, et tout les agrumes du Sud, frais, en jus, en salade

Les fruits d’ailleurs :

Mangue, ananas, bananes, fruits de la passion, c’est la saison, ils sont faciles à trouver et abordables, délicieux nature, avec un trait de citron vert, ou passés à la poêle ou rôtis au four, avec beurre et sucre pour caraméliser

les fruits en conserve, surgelés, séchés :

Si vous craquez pour des fruits hors saison, alors choisissez-les conservés.. à la bonne saison !

Surgelés : vive les fruits rouges surgelés, qui se marient si bien avec les pommes dans les gâteaux, ou réveillent un smooties

Séchés ; plein de soleil, les fruits secs des épiceries orientales et des magasins bio, les figues, abricots, raisins, à grignoter en cas de creux

Mais aussi, les délicieux fruits séchés natures de Il Etait un fruit, une nouvelle entreprise régionale qui travaille avec les fruits de la région

https://www.facebook.com/iletaitunfruit

Tout prêts en purée nature sans additifs, et pas trop de sucre, les Toqués des Fruits permettent de faire confitures, sorbets et desserts avec un minimum d’efforts et zéro déchets

http://www.lestoquesdufruit.com

Entre 5,50 et 5,95 euros le pack de 500g

Disponibles dans les réfrigérateurs du rayon Fruits et Légumes

Voilà de quoi attendre la vraie saison des fruits, le plaisir de premières fraises- avec un vrai goût - qui auront vu la terre, le soleil et l’air et des premières cerises de Céret