750 grammes
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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 15:08


Pensées pour mes chers amis au Canada; un «sacré pays» capable du pire et du meilleur côté papilles. Grappillage entre mes souvenirs d’un séjour au coeur de l’hiver à Chicoutimi et les échos transatlantiques des nouveaux montréalais et un livre venant du Québec.

le meilleur :
le sucre d’érable, qui peut devenir une somptueuse matière à design culinaire avec ninutik  ou moment très culturel  dans une cabane à sucre
les bleuets, le charmant nom de nos myrtilles qui poussent en abondance
la cuisine amérindienne, avec un livre fabuleux : pachamama
les fromages autres que le cheddar-caoutchouc
 le crabe des neiges, sorti d’un film de SF avec ses pattes géantes
le homard délicieux, à prix défiant toute concurrence
le vin vu par miss glou glou : c’est  parfait, là elle parle du homard !
la viande de boeuf, qui..j’espère.. a brouté les grands espaces avant de finir en steack
les «oeufs bénédict» du brunch découvert là-bas

le pire :
la poutine, frites, sauce brune et crottes de fromage, il faut avoir grandi avec pour aimer,
les sous-marins sandwich géant où la quantité prime sur la qualité,
épicmeal,  la plus terrible émission de «cuisine», si l’on peut encore dire ça, l’objectif étant de battre un record absolu de calorie, si j’ai bien compris.


http://farm6.static.flickr.com/5274/5908775548_d5efcb95b0_m.jpg
A voir et à manger :
la cuisine à la télé parfum téléquébec,

zeste, la chaine thématique cuisine du Québec,(mais j’y voit beaucoup de têtes très françaises, de Julie à Sophie..)
et le site de recettes familiales et des bonnes adresses

Entre fourchette et baguettes
Depuis Jacques Quartier, le Québec est un laboratoire de mélange culturel d’influences d’Est et d’Ouest, et quand tout va bien, on a le meilleur des deux mondes ; c’est ce qui me vient à l’esprit devant l’ouvrage de Michel Jodoin, «entre fourchette et baguettes».

Comment un curieux québécois s’interesse à la médecine chinoise jusqu'à en écrire un livre de cuisine et santé. Il y décrypte avec «bon sens» les principes d’équilibre nutritionne,  éclaire sur les questions qui restaient dans le flou (acides et bases, toxines et oxydations), synthétise le meilleur de chaque approche.

Côté recettes, il a mijoté un recueil gourmand et tendance : plein de légumes, des touches d’épices, une influence mi-asiatique mi-mediterrannée, en gardant de belles recettes québécoises : crèpes au bluets, des tartinades et des poudings !
Vivement conseilllé comme lecture d’été et plus si affinité.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 12:00

La cellule (Becquemin&Sagot), fascinant duo artistique, vient avec poésie et humour nous offrir à déguster des performances autour de la consommation en général, du repas et de la table en particulier.  Jouer avec la nourriture pour nourrir réflexion et imaginaire.
Ces artistes se produisent de Shanghai à Rio, vivent entre Paris et Montpellier et livre en ce début d’été deux performances tout près de Montpellier,


Baisers et coquillages, Musée Régional d'Art Contemporain, Sérignan le 25 juin,


Do disturb ! -the cocktail party -  Centre Régional d'Art Contemporain, Sète, 8 juillet, 18h30

Inspiration : comédies musicales, Pina Bausch et Black Edwards, des chorégraphies intégrant des vrais morceaux de vaisselle et de ménagère.

Un peu plus loin, dans un savoureux coin de Lot, elles vont enchanter le festival «Lot of saveurs»Apparitionile-la-cellule.jpg  le 1° juillet, avec la performance Apparition d'une île, Cahors.
Cerise (à l’eau de vie) sur le gâteau d’un festival de manifestations sur la gastronomie et l’art, cette île apparaitra sur l’air de la recette du cake d’amour de Michel Legrand pour Peau d’âne de Jacques Demy - 1970.


Cette chanson reste une inépuisable source de bonheur, je vous livre la version "apparition d'une île" par la Cellule, à entonner sans modération :

Faites reluire... faites reluire la machine

Dans une jolie... dans une jolie cuisine

Et d’un geste assuré

Armez la... armez la de seize fouets


Faites monter l’en...faites monter l’endorphine

Installez la... installez la verrine

400 volts triphasés dans un domino...un domino vissé
Choisissez cent... choisissez cent œufs frais

Qu'ils soient du mat'... qu'ils soient du matin frais

Car à plus de vingt jours

Un poussin sort tou... un poussin sort toujours.

Un zest de... un zest de gingembre

Avec un cœur... avec un cœur bien tendre

De sucre parsemez Et vous amalga... et vous amalgamez.


Dix litres de... dix litres de soda

Un souffle de... un souffle de vodka

Une larme de miel Et un soupçon de... et un soupçon de sel.
Il est temps à... il est temps à présent

Tandis que vous... tandis que vous fouettez

De glisser un présent

Pour votre fian... pour votre fiancé
Un souhait d'a... un souhait d'amour se pense

Tandis que la... que la matière s’expanse

Ajoutez la liqueur

Et glacez le une... et glacez le une heure.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 09:32


Le monde du vin est à Bordeaux. Il déguste, se délecte, décompte, déclame..
N’est-ce pas un moment parfait pour écouter Omar Khayyâm, savant épicurien persan ? 10 siècles après, ses vers sur le vin et l’amour, le pouvoir et la religion, n’ont rien perdu de leur puissance .

"Gardons-nous bien des leçons qu’aux écoles on professe;
Plus sagement caressons
les boucles de nos maîtresses,
Et, sachant qu’un jour le Temps
fera couler notre sang
Versons celui du flacon
dans la coupe de l’ivresse

Mieux vaut un bon coup de vin
que l’empire de Darius
que la lampe d’Aladin
que les trésors de Crésus;
Mieux vaut la plainte à l’aurore
d’un buveur sans foi ni loi
que l’oraison à grand voix
de très religieux tartufes ! "

Omar Khayyâm
cent un quatrains de libre pensée
traduits du persan par Gilbert Lazard
connaissance de l’orient / gallimard

A écouter  par Abed Azrié

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 09:28

 

Un secret bien plus impénétrable que les cuisines des palaces, un lieu vierge à ce jour de caméra de télévision et de zoom de paparazzi. Randall Price, chef du «fin fond des États-Unis», nous devoile les cuisines d'un château à particule.

Chroniques culinaires et caustiques
Si vous avez aimé les coulisses d’un restaurant étoilé parisien avec «Ratatouille», vous adorerez suivre Randall Price dans les cuisines de ce château auvergnat. 
Son amour de la gastronomie et une recette inspirée de gâteau au chocolat le mène jusqu’à Paris, le désert estival parisien l’expédie dans la «France profonde», au château de Z. résidence estivale du conte et la comtesse de... Dix-sept saisons auvergnates nourrissent ces chroniques, hautes en couleurs, riches en saveurs.
 

http://www.marikawaii.fr/randallprice.jpg

Un château en Auvergne
Certes, avoir grandi à quelques kilomètres de ce château de Z, avoir probablement côtoyé certains invités sur les bancs de l’institution de S.  a attisé ma curiosité. Mais chacun peut se régaler tout autant de ce regard décalé sur les moeurs du «gratin» et des trésors de créativité déployés pour les nourrir.
Ni le manque de couteaux, ni le sous-équipement en matériel décent, ni les coupures intempestives de courant, ni la température de serre tropicale de la cuisine voutée ne sont venus à bout de l’enthousiasme de Randall Price.
Au fil des étés, il distille ses impressions d’Auvergne. «Il m’arrivait de surprendre des fromages qui tentaient de s’échapper en coulant jusque sur le carrelage. Ils étaient «faits» comme disent les Auvergnats».
Sa tendresse acidulée s’avère réjouissante en cette année de célébration d’Alexandre Vialatte.

Les recettes de Randall
 Comme lui, on succombe au charme de l'excentrique comtesse Joy et son extravagante tribu. Mais pas (ou presque) de potins mondains, ses chroniques sont plus culinaires que caustiques.
Dans la cuisine fortifiée, au son des tubes des 80‘s, en chemise à palmier et bermuda de surf, il revisite les recettes «tradition française», apprises à l’institut La Varenne, accommode à la sauce américano-asia-fusion les légumes du jardin et les produits de terroir. 

Dès son premier diner au château, il métamorphose «deux belles longes de porc, des oranges trop mûres qui commençaient à moisir, la moitié d’une grappe de raisin en train de s’abimer..de oeufs de la ferme du château, des tomates cerises..» en «soupe de tomate et d’orange au cumin, longe de porc au vermouth..».
Il fabrique du fromage frais à partir de «lait vivant», élabore des cygnes géants en meringue et caramel, mijote des repas pour présidents.. de la République ou du club des gourmets, grille des barbecues texans dans le jardin du château, cuit le pain dans un four centenaire.
Des tranches de vie côté cuisine relevées à la vie de château vue par la porte de service. 

"Chroniques Culinaires et Caustiques" de Randall Price, préfacé par Valéry Giscard d'Estaing.
18€, éditions de la Martinière


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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 18:53

Le concombre n’est pas votre ennemi, les radis ne complotent pas dans le frigo pour avoir votre peau, les tomates ne veulent pas votre mort et la salade vient d’être lavée de tout soupçon ...mais à qui pouvait profiter le crime de cette panique bactérienne qui a frappé les hommes par les légumes ?
Un complot carnivore derrière cette accusation sur le concombre létal ?
Une ironie du sort, un pendant européen à la contamination radioactive des légumes japonais ?
Une manigance retorse pour donner à brouter des légumes aux bètes, alors que l’herbe à séchée sur pied ?


http://farm6.static.flickr.com/5267/5781318009_833cacf3e1_m.jpg

Nous ne savons pas encore, et comme dans le plus terrifiant des thrillers scientifiques, la bactérie mortelle semble défier la communauté scientifique. Il semble à l’heure actuelle, qu'elle ne soit pas présente DANS les légumes incriminés.
Que faire de mieux que de ne pas paniquer , d’appliquer les règles de bon sens de base qui sont toujours d’actualité ?
Préférer des légumes de saison, de circuit court, produit avec le minimum de produits chimiques possibles
Laver les légumes terreux avant des les ranger au  frigo
Laver soigneusement tout les fruits et légumes que vous consommez
Laver-vous toujours les mains avant de cuisiner
En cas d’intestin fragile ou de terrain à risque, ne pas consommer les légumes crus, les cuire «al dente» (vapeur ou wok), les bactéries n’y résistent pas.
Explorez les recettes de légumes cuits, de A comme ail en chemise à Z comme Zucchini, courgettes en V.O.


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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 23:48


Cook It Raw. Cuisinez-le cru. Cuisinez-le brut. Le plus tendance des mouvements culinaires du mouvement «raw food»,  n’est-il pas un avatar chic d’une pratique datant de de la plus ancestrale relation de l’homme à la nourriture, avant la culture et l'élevage, la cueillette, quelque part autour de la découverte du feu ? Alors forcement, nos ancêtres à Tautavel, qui commencèrent à cuire leur nourriture, avaient certainement moins de préoccupations créatives que les chefs réunis en 2009, à Copenhague,  qui ont redécouvert avec émerveillement les cueillettes et questionnés la cuisson.

En LanguedOC, quand nous retournons au printemps par les champs et les vignes, cueillir des asperges sauvages, chercher des salades sauvages, faire un bouquet de romarin en fleur ou ramasser patiemment des escargots, ne faisons nous pas du «raw food» sans le savoir ? Pas plus que les chefs, nous pratiquons la cueillette pour nous nourrir, et certainement moins qu’eux, nous cherchons de nouvelles saveurs. Mais comme eux, ne cherchons nous pas à retrouver le fil ténu d’un goût sauvage mythifié au fil des générations urbanisées ? Retrouver l’antique savoir ce de qu’il faut cueillir et de ce qu’il ne faut pas toucher, mais aussi la sagesse de ne prélever qu’un fragment de ressources pour laisser continuer la chaine, consommer à sa mesure sans thésauriser ou mercantiliser, savourer chaque bouchée d’une cueillette souvent patiemment méritée, n’est pas la quintessence de la «nourriture brute», raw food, en V. O.

Mais ne privons pas les aventuriers du goût de s’essayer à l'aventure gustative au bout du chemin ! Mon expérience récente, bien accompagné per le rocher des fées à Vendémain, dans une balade-cueillette, fut de goûter au cinyps de l’églantier, un minuscule larve d’hyménoptère cachée dans un cocon de filaments sur un bourgeon d’églantier...peut être le futur caviar des champs ?

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 10:26

Marc Brétillot est la star des designers culinaires, ou plutôt, il en est l’inventeur. Il crée la discipline et son enseignement à l’ESAD de Reims en 1999. Il est le commissaire de l’exposition Food Design - Aventures sensibles au Lieu du Design, où il a réuni plus de cinquante élèves, anciens ou actuels, ayant évolué dans différentes branches de la production industrielle et créative. 

http://static1.onlydesign.com/blocks/5/10/55/@/3508-4d7f803749ba6-475x510-5.jpg

image du site onlydesign.com, avec une grand interview de Marc Brétillot

 

 

Quelques extraits d'une interview de Marc BRETILLOT, à propos de cette exposition qui me fait ....réfléchir,  saliver, sourire,rêver, imaginer... 

«l’alimentation c’est l'histoire des société, l’histoire des civilisations...c’est la différence entre se nourrir et manger.

Manger est culturel, cuisiner est un jeu avec la nourriture... le véritable tabou c’est le gâchis alimentaire...

Chercher l’histoire des produits :  jusqu’à travers le moindre grain de sel ou cuillère de farine, il y  a l’histoire d’une civilisation....Je dis à mes étudiants «allez creuser, regardez ce qui c’est passé avant, regardez en quoi les aliments sont porteurs de civilisation».

Food Design - Aventures sensibles
Jusqu’au 30 avril 2011
Le Lieu du Design
74, rue du Faubourg Saint-Antoine - 75012 Paris
Tél. : 01 40 41 51 02


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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 09:13


Premier jour de printemps, les cerisiers sont en pleurs.
C’est le moment de s’émerveiller du renouveau de la nature, d’apprécier la valeur des ces éléments qui m’ont pas de prix, l’air, l’eau, la terre, le feu. Si aujourd’hui ce qui menace de l’autre côté de la terre nous dépasse, n’y a-t-il pas cependant des gestes que l’on pourrait faire ici et maintenant ?


Le 22 mars est la Journée mondiale de l’Eau, commençons par l’eau  !
Heureux habitants de Paris, vous pourrez avoir distribué une petite bouteille Bobble, bouteille à cartouche filtrante, distribuée en collaboration avec la Croix-Rouge française. Habitants du reste du monde  dont je fais parti, on peut penser, en plus de consommer de l’eau filtré dans d’autres carafes, ne pas faire tourner de machines à moitié vite, planter des jardins secs plutôt que du gazon, mettre un collecteur d’eau de pluie pour arroser, faire nettoyer sa voiture à sec...plus d’idées ici ;


L’air : On pense «sans voiture» non pas un jour par an..mais le plus souvent possible : vélo, marche à pied, transport en commun et co-voiturage. Et on cherche les bonnes idées pour le «moins de camions»...

La terre : Privilégier les productions qui n’épuisent pas la terre en forçant sur les produits chimiques, les achats locaux à prix équitable pour que les hommes continuent à la travailler plutôt que de la vendre pour des zones industrielles ou des lotissements, pour les achats lointains, équitable aussi pour que les producteurs en vivent décemment, choisir des variétés qui ne déciment pas des fonds marins, des animaux élevés dans des conditions correctes..


Le feu - l’énergie  - Parce qu'il n'est pas possible de remonter le temps avant la «fée éléctricité», peut-on sortir de l’infernale  spirale ascendante qui relie énergie - pouvoir - argent ? Songeons que 'ÇA' tourne des fois juste pour fabriquer des choses que l’on jette, les transporter à travers la planète parce qu’elles ne coutent -presque rien au départ , éclairer des pièces vides, garder allumé des ordinateurs ou des télés toute la nuit...

Un grand ménage dans des petites habitudes, c’est un bon geste de  printemps. Infos intelligentes et des conseils précieux sur le blog localvore spirit.

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 10:00

Depuis le début de ce blog, ma boussole navigue entre le Sud et le soleil levant.

Depuis vendredi, je pense, nous pensons au Japon, aux japonais, je pense fort à ceux que j’ai rencontré là--bas et ailleurs. J’aime ce pays, encore plus depuis que j’y suis allée, accueillie par des japonais. Avec eux, je me suis promenée dans la campagne, j’ai contemplé des jardins et des paysages, je me suis régalé à manger, j’ai ri. J’ai vu combien leur rapport à la nature est essentiel et respectueux. Et en visitant le musée d’Hiroshima, j’ai mesuré combien le nucléaire est la plus horrible calamité qui puisse leur arriver. Et ils sont au plein milieu de ça. Si aujourd’hui nous ne pouvons rien faire, rien faire d’autre qu’espérer que le pire ne soit pas certain, et croire en leurs ressources. Quand le temps viendra de s’en relever, n’oublions pas ici, amateurs de manga ou de sushi, fan de jeu vidéo ou adepte d’art martial, que quand on aime, c’est dans les bons et les mauvais moments, et qu’il sera temps de retourner un peu de ce que le Japon nous a apporté.

Pour ajouter la réflexion à l’émotion, je suggère les analyses éclairantes de Jean-François Sabouret, sociologue, chercheur au CNRS spécialiste du Japon (dernier ouvrage ; Japon, la fabrique du futur), intervenant régulièrement sur radio France, ce blog du monde diplomatique d'Hervé Le Crosnier sur l'information et la communication mondiale,  ce cet article de Jean-Marie Bouissou, spécialiste du Japon contemporain et auteur de «Manga, Histoire et univers de la bande dessinée japonaise», sur Télérama, et laisse en conclusion le commentaire sylgouic sur cet article, je n’aurai pas mieux à dire.  sylgouic - le 15/03/2011 à 14h11  ....
Si vous allez au Japon et vivez un peu parmi les japonais, si vous avez quelque sensibilité aux autres, si vous savez observer/voir, vous savez qu'il a raison.
Les japonais sont un peuple remarquablement intelligent et sensible.
Que notre pensée la plus forte soutienne celle de tous les japonais.
Ne pas pleurer, mais envoyer des ondes positives.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 14:14

En ce 8 mars, journée internationale des droits de la femme, pensons au 13 août, fête des femmes en Tunisie. C’est l’anniversaire du Code du statut personnel (CSP), promulgué le 13 août 1956, soit un an avant la proclamation de la République, et juste quelques mois après l'indépendance.

Le propos du CSP : modernité, égalité, partenariat, donne aux femmes tunisiennes un statut unique dans le monde arabe. Or c’est de Tunisie qu’est la révolution de jasmin, en ce tout début d’année.
Comment ne pas voir un lien entre les deux ?

Parce que connaître d’où l’onvient aide à savoir où l’on va. 
«On ne sait rien de l’admirable activité des femmes, et même les féministes ignorent les trois-quarts de ce qu’ont fait, dans tous les ordres de préoccupations humaines, leurs aïeules, leurs mères... ou leurs contemporaines”.
MARGUERITE DURAND (23 janvier 1932. Le Quotidien) - journaliste et féministe française, (1864-1936)
La volonté de Marguerite Durand, rendre visible les femmes dans l’espace public et archiver les témoignages des mobilisations féministes est restée le fil conducteur de sa collection qu'elle donna à la Ville de Paris en 1931, fond de la bibliothèque Marguerite Durand.

Une sélection de près de 200 photographies de la bibliothèque retrace une histoire des femmes et de leurs combats de 1860 à nos jours dans l'exposition «Photo, femmes, féminisme» .
Galerie des bibliothèques (Paris 4e) jusqu'au 13 mars..  une exposition qu’on aimerai avoir à Montpellier.

Mais à Montpellier nous avons des vignes, et des femmes «dans les vignes».
«Dans les vignes», chroniques d’une reconversion est un livre de Catherine Bernard, aux éditions le Rouergue.
Journaliste, elle a un jour choisi de devenir vigneronne en Languedoc.
Si aujourd’hui son outil de prédilection est le sécateur, elle garde la plume pour raconter sa reconversion au fil des étapes. Son récit «nature» ne cache rien des galères ni des doutes. Tout autant, il est porté par une énergie et une sérénité certaine. Si l’on y apprend beaucoup sur la vigne, le vin  et l’histoire vigneronne du  Languedoc, on y apprend aussi sur notre sujet du jour. Être vigneronne, c’est rentrer sur un territoire masculin depuis la nuit des temps, ça demande un courage certain.
«Acquérir des vignes, les travailler, passe encore, mais faire du vin s’écrit avec des points de suspension. Avec le vin, j’entrais aussi dans le symbolique. C’est délicat, le symbolique...Hors légende, les femmes prêtent éventuellement leurs mains à la vigne, mais rarement, rarement étant une précaution de langage, à la cave.»
Une «dégustation» pour vous inviter à lire ce beau parcours de femme.

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  • : CESTDIVIN
  • : Goûtez à l’art de vivre du Sud : des produits méditerranéens revisités en recettes faciles à cuisiner et leurs accords avec les vins du Languedoc-Roussillon ; les producteurs, restaurants et rendez-vous gourmands de Montpellier et du Sud, Partez à la découverte de l’audace et de la simplicité de l’Asie et des cuisines du monde avec les carnets de voyage gourmands et du passé avec la cuisine historique. Nourrissez aussi votre esprit avec les chroniques gourmandes ou culturelles...
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